Encyclopœdia – Compilation

Suite à l’invitation du Festival international de nouvelle danse, j’ai décidé de regrouper pour la première fois une partie des sections sur les pieds et les mains de DOCUMENT 1 et de DOCUMENT 2. Nous y retrouvons les sections que l’on appelle les battus (en référence à la danse classique), les 50 pieds en ligne, les 100 pieds en déplacement, les 50 mains au sol, les 270 mains et quelques autres. À cela s’ajoutent les vidéos de Jonathan Burrows, Hands, et de Thierry De Mey, Musique de Tables, qui s’intègrent dans les séries autour des mains.

Lynda Gaudreau

Crédits

Première : 20 septembre 2001, Festival international de nouvelle danse (Montréal, Canada)

Direction artistique et chorégraphie
Lynda Gaudreau

Danseurs
Anna Bozzini
Sophie Janssens
Karen Guttman
Monique Romeiko

Matériel développé avec la collaboration de
Mark Eden-Towle
Sarah Doucet
AnneBruce Falconer

Conception scénographique et direction sonore
Lynda Gaudreau

Éclairages
Lucie Bazzo

Costumes
Lynda Gaudreau
Carmen Alie
Denis Lavoie

Œuvres vidéographiques intégrées de
Jonathan Burrows
Hands (1995)

Film de danse par Jonathan Burrows, Adam Roberts, Matteo Fargion
Musique : Matteo Fargion
Vidéo prêtée avec l’aimable autorisation du Arts Council of England.

Thierry De Mey
Musique de Tables (1999)
Composition et réalisation : Thierry De Mey
Musiciens et interprètes : Géry Cambier, Georges-Elie Octors, Dirk Descheemaeker

Œuvre vidéographique originale
Lynda Gaudreau
Marianne Halter
Pétanque (2000)

Musique originale
Rober Racine
Piano (1999)

Répétitrice
France Roy

Durée : 70 minutes (sans entracte)

Extraits de presse

Le résultat de ce travail ajoute encore plus de limpidité à la démarche de la chorégraphe. Comme si le temps avait permis d’épurer ce qui était déjà d’une grande clarté. La juxtaposition des fragments retenus [...] témoigne d’une extraordinaire capacité à réorganiser ce qui était déjà minutieusement construit dans l’espace et le temps. Ceux qui n’ont pas encore vu le travail de Lynda Gaudreau, pourront découvrir là un vocabulaire gestuel unique qui va droit à l’essentiel, des gestes purs, effectués avec précision et variés presque à l’infini.

[...] Ce qu’on a pu voir est une plongée vertigineuse dans les affects qui, même organisée de manière formelle, fait surgir des couleurs émotives inédites dans son travail.

Isabelle Poulin, Le Devoir (Canada), 22 et 23 septembre 2001

Quatre remarquables interprètes [...] élèvent cette étude de chapitres croisés, au premier abord abstraite et conceptuelle, à un tel niveau d’épuration et de perfection, que l’on en reste coi, ébahi par la sensation, bien charnelle celle-là, d’avoir eu la grâce, un instant, de saisir la mécanique du vivant, d’avoir accédé à l’origine de toute manifestation.

Aline Apostolska, La Presse (Canada), 22 septembre 2001